Services communautaires

L’impact révolutionnaire de Jordan Belisle dans le domaine de l’analyse comportementale s’étend à la recherche sur l’autisme, le langage humain et la cognition, repoussant ainsi les limites de la psychologie. Son innovation dans le co-développement d’un système de formation spécialisé et sa théorie acclamée de l’apprentissage du langage, appelée « théorie de la densité relationnelle », ont attiré l’attention du monde entier. Le rôle de Belisle en tant que professeur, chercheur et mentor à l’université de l’État du Missouri et sa récente transition en tant que directeur clinique d’un fournisseur de services d’autisme du Michigan soulignent son leadership continu dans son domaine.

Dave Brown est un pionnier de l’impact communautaire, comme en témoigne son parcours de 40 ans au sein de Centraide de Sarnia-Lambton. En aidant l’organisation à passer d’un déficit à un excédent, il a été le pionnier d’initiatives et de programmes novateurs ayant eu un impact important sur sa communauté. En sa qualité de directeur général, il a mené d’importants efforts de collecte de fonds pour la communauté. Diplômé en radio, télévision et journalisme, les prouesses de Brown en matière de narration et ses compétences en relations avec les médias ont permis à Centraide d’accroître son rayonnement. Alors qu’il prend sa retraite, son héritage à titre de plus jeune – et plus ancien – directeur de Centraide au Canada, perdure.

Défenseuse passionnée du logement abordable et de la sécurité alimentaire, Fiona Coughlin tire parti de sa formation collégiale et de ses expériences vécues afin d’ouvrir les portes de la prospérité et de revitaliser sa communauté. Elle a dirigé la construction de 52 maisons abordables, dont la toute première maison résidentielle imprimée en 3D au Canada, et a lancé l’un des centres ReStore les plus prospères au Canada. Coughlin a également réorganisé la Banque de meubles de Windsor, offrant chaque année des possibilités de formation professionnelle à quelque 220 jeunes et se faisant la championne du renouveau des communautés marginalisées de Windsor.

Bien que Ferg Devins ait bâti sa carrière chez Molson Coors, le service communautaire est sa raison d’être. En tant que président de Cancer de la vessie Canada, il a atteint de nouveaux sommets en matière de sensibilisation et de financement. Son entreprise, The Devins Network, a coordonné la campagne Heroes of Play pour Hockey Canada, laquelle a été couronnée de succès. Devins a également cofondé le Coney Island (Maybe Annual) Music Festival et a reçu la médaille du jubilé de diamant de la reine Élisabeth II pour son rôle au sein du comité « Les Fleurons glorieux ». Aujourd’hui, Devins est conseiller spécial auprès du ministre ontarien des Affaires autochtones et de la Réconciliation économique avec les Premières Nations, ainsi que du ministre du Développement du Nord.

Le parcours de Zein Dhanidina, d’immigrante à fondatrice du Refugee Women’s Network (RWN), témoigne du pouvoir de l’éducation. Inspirée par l’expérience de sa propre famille, elle a créé le RWN en 2016 afin d’autonomiser les femmes réfugiées et immigrées, à Toronto et au-delà. Grâce à des programmes en ligne et à des dons de ressources, le RWN a prospéré, atteignant des femmes à travers le monde et offrant des services essentiels dans plusieurs langues. Dhanidina doit son succès à son dévouement à l’apprentissage, lequel lui a permis d’acquérir des compétences cruciales pour la création et la réussite du RWN. Ses contributions philanthropiques s’étendent au-delà du RWN, illustrant son engagement à soutenir les communautés marginalisées.

Heather George est une cheffe de file influente dans le secteur des musées canadiens. Elle défend les perspectives autochtones et crée des opportunités pour les artistes et les conservateurs autochtones. En sa qualité de présidente de l’Association des musées canadiens, Heather George fait avancer l’appel à l’action n° 67 de la Commission de vérité et de réconciliation, laquelle exhorte les musées à s’engager dans la réconciliation avec les peuples autochtones. En 2021, elle a dirigé un examen national des politiques muséales en relation avec la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, auquel ont participé les communautés autochtones et les professionnels des musées, débouchant sur des recommandations pour modifier les normes sectorielles et élaborer des lois sur le rapatriement.

Chaouki Hamka est le porte-parole local des Mères contre l’alcool au volant (MADD), Windsor-Essex, depuis 20 ans. Il travaille à temps plein à titre d’agent de correction au Centre de détention du Sud-Ouest et siège au conseil d’administration national de MADD. Hamka a commencé à s’impliquer dans MADD au cours de ses études collégiales, ce qui l’a amené à s’engager pendant deux décennies dans la sensibilisation à la conduite avec facultés affaiblies. Il visite les écoles et les groupes communautaires pour parler des campagnes de MADD, et met à profit ses compétences en communication et ses connaissances en sciences sociales et comportementales dans son rôle d’agent correctionnel à plein temps au centre de détention.

Agente de police chevronnée et défenseuse de longue date de sa communauté autochtone, Stacey Hill est la premier agente de liaison autochtone du service de police de Hamilton. Ce poste a comme objectifs de favoriser la confiance et de jeter des ponts entre la police et les populations autochtones, tout en aidant à recruter davantage d’autochtones dans les services de police. La nomination novatrice de Hill a attiré l’attention des médias et a incité d’autres services de police locaux et nationaux à envisager la création d’un tel poste. Sa mission consiste à créer une équipe de policiers et d’alliés autochtones en contact avec la communauté.

Kenneth Hykawy a mené une carrière louable de plus de 40 ans dans la police et les services de première ligne en Alberta, recevant la médaille de long service et la médaille de service exemplaire avec une barrette d’uniforme pour 30 ans de service, ainsi que la médaille des services d’urgence de l’Alberta avec des barrettes pour 22 et 32 ans de service. Il fait partie du dixième de pour cent des policiers canadiens qui reçoivent chaque année l’Ordre du mérite des forces de police, en reconnaissance des plus hautes qualités de citoyenneté et de service au Canada, à la communauté policière et à l’humanité. Après une mission bénévole au Kosovo, déchiré par la guerre, Hykawy a reçu la médaille du maintien de la paix des Nations unies.

S’appuyant sur leur formation collégiale et leur service militaire, les policiers de Toronto Aaron Dale et Jeremy Burns ont cofondé le Programme d’aide aux vétérans (PAAV) afin de soutenir les anciens combattants en situation de crise. Approuvé par Anciens Combattants Canada, le Groupe de transition des Forces armées canadiennes de la Défense nationale et la Légion royale canadienne, le PAAV fait désormais partie de la formation obligatoire des policiers de Toronto. Tous deux anciens combattants, Dale a servi dans le Régiment d’opérations spéciales du Canada et Burns dans le 1er bataillon de la Princess Patricia’s Canadian Light Infantry en Afghanistan.

Janis Kahentóktha Monture est une dirigeante dévouée du secteur des musées et du patrimoine culturel. Ses efforts d’élaboration de politiques relatives aux biens cérémoniels sacrés et de rapatriement d’objets autochtones ont contribué de manière significative à la préservation de la culture. La formation de Kahentóktha Monture dans le domaine des études muséales a jeté les bases de sa carrière fructueuse, lui permettant d’acquérir des compétences et des connaissances pratiques. Son engagement envers sa communauté et son leadership dans la défense de la représentation autochtone dans les musées lui ont valu le respect et la reconnaissance de tous.

Dirigeante primée en stratégie, conception organisationnelle et gestion de changement de projet, Stephanie Leheta inspire des équipes et gère des portefeuilles importants. Elle aide les organisations caritatives à créer des plans d’affaires plus solides et des stratégies efficaces, ayant ainsi une incidence sur le changement tant sur le plan local que national. Leheta a contribué de manière importante à Grands Frères Grandes Sœurs, l’organisation ayant adopté l’équité, la diversité et l’inclusion à travers le Canada, et elle a fait du bénévolat au centre de détresse de Niagara, à Tanguay Place et à Centraide Niagara Sud. Elle met à profit son expertise et son expérience de vie afin de renforcer les organismes qui desservent les communautés sous-représentées et dans le besoin. Leheta est une mentor et une marraine active pour la prochaine génération de femmes d’affaires.

Denise Booth McLeod a été élevée dans une famille non autochtone et est la fille de parents appréhendés dans la « rafle des années soixante ». Elle consacre sa carrière à la préservation des cultures autochtones et à la défense des victimes de la violence, du racisme et de l’oppression. En sa qualité de première consultante autochtone de la TTC, elle soutient l’équité raciale et élabore une stratégie de réconciliation visant à établir une relation renouvelée avec les peuples autochtones. McLeod est fière d’être une artiste, une animatrice et une éducatrice Anishnaabe bispirituelle.

Après le meurtre de George Floyd en 2020, Josephine Muhaya a voulu offrir aux étudiantes et étudiants noirs un « second foyer » où ils pourraient se sentir en sécurité et entendus sur le campus. Cette immigrée ougandaise a fondé l’association des étudiants noirs en éducation de la petite enfance (SEEBSA) et a invité les étudiantes et étudiants noirs en éducation de la petite enfance à en devenir membres. L’objectif principal de la SEEBSA est de développer des initiatives qui aident les étudiantes et étudiants noirs à réussir, notamment en participant à la révision du programme d’études en éducation de la petite enfance dirigée par Muhaya, en 2022. Cette association relie une communauté étudiante, soutient leurs besoins spécifiques et influence le programme d’études du collège afin qu’il soit plus inclusif.

Ancienne jeune prise en charge qui a connu l’itinérance, les tendances suicidaires et la toxicomanie, Cheyanne Ratnam est aujourd’hui une avocate de premier plan pour les jeunes qui grandissent dans des structures d’accueil et une dirigeante qui transforme le paysage de la protection de l’enfance au Canada. En tant que cofondatrice et directrice générale de l’Ontario Children’s Advancement Coalition et adjointe à la recherche à l’Institut KOJO, elle défend les droits et le bien-être des jeunes qui sortent du système de prise en charge. Ratnam est également une dirigeante communautaire active qui travaille bénévolement avec de nombreuses organisations à but non lucratif afin de faire évoluer le secteur de la protection de l’enfance.

La passion de Randi Ray pour l’éducation et la croissance personnelle est profondément enracinée dans son engagement à trouver des solutions reliant le passé et l’avenir des peuples autochtones du Canada. En sa qualité d’apprenante de l’éducation permanente, elle accueille l’inconfort, la croissance et le changement, reconnaissant que le véritable progrès exige souvent de sortir de sa zone de confort. Le dévouement de Ray à l’apprentissage est alimenté par un fort désir d’honorer le riche patrimoine des communautés autochtones, tout en travaillant à un avenir plus équitable et plus prospère. Détenues, conçues et dirigées par des personnes autochtones, les entreprises de Ray placent les populations autochtones au centre de toutes leurs activités.

Mandy Richard, une diplômée autochtone, a profondément contribué à la protection de l’enfance et à la défense des intérêts des Autochtones. S’inspirant de son expérience vécue de jeune prise en charge, elle a corédigé le rapport My Real Life Book, lequel a conduit à une réforme de la politique de protection de l’enfance en Ontario. À titre de présidente du centre de rétablissement Ngwaagan Gamig et responsable des communications pour l’administration des Premières nations de sa communauté, Richard plaide en faveur de la guérison des toxicomanes et de la jeunesse autochtone. Son approche narrative utilise les expériences vécues afin de favoriser des réformes politiques et améliorer ainsi la compréhension et le soutien des populations vulnérables.

Lorsqu’une maladie neurologique a privé Mike Shoreman de sa mobilité et de son indépendance, cela a marqué la fin de son entreprise de planche à pagaie. Le stress psychologique qu’il a vécu a failli mettre fin à sa vie, mais il a continué à se battre. Aujourd’hui, Shoreman utilise les outils de sa formation en relations publiques pour s’occuper d’une clientèle unique : la population canadienne aux prises avec des problèmes de santé mentale. Il est devenu la première personne handicapée à traverser les Grands Lacs en planche à pagaie, a filmé un documentaire maintes fois primé sur son voyage, a écrit deux livres et d’innombrables articles et, en sa qualité d’éducateur, se concentre sur la façon dont le grand public peut aider les Canadiennes et Canadiens à naviguer leur santé mentale.

Lorsque Mark Wafer était copropriétaire de franchises Tim Hortons, il s’est fait le champion de l’embauche de personnes handicapées. Après sa retraite de l’entrepreneuriat, il est devenu un défenseur à plein temps, à titre de président puis PDG par intérim de l’Abilities Centre Whitby. Wafer a été membre du groupe d’experts fédéral sur les perspectives d’emploi des personnes handicapées et du conseil de partenariat de l’OMEDEI. Il est président des Services canadiens de l’ouïe, cofondateur de Canadian Business SenseAbility et membre du Temple de la renommée des personnes handicapées. En 2015, Wafer a contribué à mettre fin aux « ateliers protégés » en Ontario, où les personnes ayant une déficience intellectuelle étaient employées séparément dans de mauvaises conditions et payées à peine quelques sous par jour.